Vendredi 28.08.09 - M.6 = LE CORPS ELECTRIQUE ("The Body Electric") - tournage : 24.010 04.02.1997 --;--1° DIFFUSION = 05/04/97 -- ecrit par Christine Berardo - Autres personnages et acteurs : Walt Whitman (Donald Moffat) --;-- Peter Doyle (Steven Culp)
Preston Lodge a invité le célébre poéte Walt Withman, convalescent, a séjourné en son Hôtel des Sources où elle devrait également donner un "récital" de ses poésies. Dans un premier temps la ville se montre favorable et enthousiaste à la venue du poète que, pourtant, le Dr Andrew Cook refuse de suivre médicalement, l'adressant au Dr Mike. Brian, venu interviewer W.Withman, en l'absence de Dorothy, se lie d'amitié avec le vieil homme. Celui-ci semble déprimé et Mike lui suggère d'inviter son "âme soeur" à le rejoindre. C'est alors qu'une rumeur se répand dans la ville : le poète serait homosexuel. Chacun va alors faire part de ses réserves, à l'exception de Grace et Sully. La restauratrice est adepte du "tu ne jugeras point" et Sully a été affranchi par la culture indienne où l'homosexualité n'est pas un tabou.
Les "petites" phrases retenues :
Preston = poèmes osés ? Mais l'audace est l'apanage des artistes. C'est un vrai génie.
W.W. = nous sommes de vieux amis, la mort et moi.
Mike à WW = pour la guérison, une attitude positive est essentielle. Vous célébrez la vie de façon si éloquente ! Depuis que je suis mariée je l'apprécie (votre oeuvre) davantage encore.
Loren à Mike = vous appelez ça de la poésie ? C'est dégoûtant !
Brian lit (à hautes voix) un poème = "A pieds, le coeur léger, je m'engage sur la grand route. Je suis bien portant et libre et le monde s'offre à moi. Le long chemin brun me conduira où je voudrai. Je connais maintenant le secret des hommes remarquables. Il suffit de grandir au grand air, de manger et de dormir avec la terre. Camerado, je te donne la main, je te donne mon amour, plus précieux que l'argent. Je me donne à toi, moi qui vaut davantage que le sermon ou la loi. Te donneras-tu à moi ? Prendras-tu la route avec moi ? Resterons-nous côte à côte aussi longtemps que nous vivrons ? "
Sully à Mike = ces poèmes sont le reflet de mon coeur.
W.W. à Brian = aucun parfum n'est plus doux que celui de l'encre fraîche pour le jeune écrivain...///...T'es-tu jamais demandé ce que ça faisait d'être aussi grand (que cet arbre), d'avoir -à la place des orteils- des racines qui s'enfoncent profondément dans le sol, de ployer sous le vent, de sentir la sève courir dans tes veines, d'avoir des nids dans les cheveux ? C'est la seule façon que je connaisse de devenir poète : respirer et entendre, sentir, voir, comme l'arbre, jusqu'à oublier qui je suis et que l'arbre je devienne, qu'il finisse par faire partie de moi.
Andrew à Preston = il est bizarre, anormal, il préfère la compagnie des messieurs... si vous voyez ce que je veux dire.
Jake, lisant à haute voix, devant sa boutique = "je suis partisan de la débauche et de tous ses acteurs et souvent je partage les orgies nocturnes d'hommes jeunes : je danse avec ceux qui dansent et je bois avec ceux qui boivent..." /// J'ai hâte de voir la tête du Dr Mike quand elle lira ce poème !
Mike au Révérend = je voudrais savoir si la lecture de poésie peut avoir lieu ici... (c'est la maison du Seigneur)...c'est aussi un lieu public, ouvert à tous les habitants et il serait dommage de ne pas entendre un aussi grand homme de lettre nous lire ses propres vers.
Grace à RobertE = à la Nouvelle Orléans toutes les familles avaient un oncle ou une tante célibataire. La Bible dit "ne jugez point !"
W.W. à Mike (à la rivière) = vous venez de me surprendre au beau milieu de ma cure de jouvence quotidienne...douce, saine et paisible nudité dans la nature.
Brian à Mike & Sully = Anthony dit que Mr Withman est un pêcheur. Mais ce n'est pas vrai ! Il a une façon d'expliquer les choses à laquelle on n'aurait jamais pensé.
Sully à Mike = les Cheyennes pensent qu'il y a des êtres qui naissent moitié homme et moitié femme, et ils les respectent tout autant.
W.W. à Mike = il y a des choses qui ne peuvent pas être modifiée et nous devons les accepter telles qu'elles sont.
Sully à Mike (qui lit le poème précédemment lu par Brian) = ce sont les mêmes mots qu'avant. C'est le même homme qu'avant. Ce qui a changé c'est la façon dont les gens le regardent.
Andrew à Mike = voici un article publié par le Pr Westphal de Berlin : il suggère que les déviances sexuelles peuvent provenir d'une tare génétique, "ils" ne peuvent absolument pas se contrôler ni maîtriser leurs pulsions, ce n'est pas leur "faute" et il (le Pr Westphal) préconie le placement dans un asile.
W.W. à Mike = ces pauvres spécimens d'humanité : prisonniers de leurs bottes, de leurs boutons serrés, derrière le rempart de la vie "civilisée"...Je suis amoureux... amoureux de la vie en dehors des villes, du ruisseau qui gargouille allégrement, du chêne à l'écorce grise, du cèdre couleur d'émeraude, de ce territoire exhubérant, de cette nature sauvage...de vôtre Colorado !
Sully à Mike = la tristesse n'est pas naturelle. Tu voulais que ton patient aille mieux, alors pourquoi refuses-tu de l'accepter ?
Brian à W.W. = vivez-vous dans le pêché ? /// W.W. = la dernière fois que j'ai ouvert la Bbile, j'ai appris que c'était notre cas à tous.
W.W. à Brian = (que veut dire "tapette" ?) = c'est un mot utilisé comme une arme. Les mots peuvent blesser aussi profondément qu'une baïonnette. Mais les mots ont aussi le pouvoir de guérir. Je suis un chanteur de mots et toi aussi. Il ne tient qu'à nous d'utiliser les mots pour construire et non pour détruire. De murmurer des chants d'amour aux quatre coins de cette merveilleuse terre vierge. De célébrer ce qui est bon, authentiquement libre. Affranchi ? c'est un très joli mot !
"Je chante le corps électrique ; les armées d'hommes et de femmes m'entourent et je les entoure. Je me suis rendu compte qu'être avec ceux que j'aime me suffit. Circuler parmi eux, toucher l'un d'entre eux, passer mon bras un court instant autour du cou de celui-ci ou de celle-là, je ne demande pas de plus grande joie.J'entends l'Amérique chanter. J'entends ses diverses chansons : le charpentier chante la sienne en mesurant sa place, le maàon chante la sienne en se mettant au travail, le cordonnier chante assis sur son banc. Chacun chante ce qui est à lui ou à elle et à personne d'autre. Il y avait un enfant qui, chaque jour, partait à l'aventure et le premier objet sur lequel il posait les yeux, avec étonnement, pitié, amour ou terreur, se confondait avec lui. Et cet objet faisait parti de lui pour la journée ou pendant un moment de la journée ou pendant plusieurs années ou pendant des décennies. Les premiers lilas faisaient parti de l'enfant. L'herbe, les volubilis blancs et rouges, le trèfle blanc et rouge, le chant de la moucherole, l'institutrice qui passait en allant à l'école, les garçons souriants, les garçons querelleurs, les petites filles bien propres aux joues roses, les enfants noirs aux pieds nus... et tous les changements, à la ville ou à la campagne, partout où il allait ... tout cela devint une partie de l'enfant qui partait à l'aventure, tous les jours et, qui, dorénavant va et ira toujours à l'aventure. Tous les jours. "
............................................................
WALT WHITMAN = (31 mai 1819 - 26 mars 1892) poète et humaniste américain, né à Long Island, New York. Son chef-d'œuvre est sans conteste son recueil de poèmes 'Leaves of Grass' (litt. Feuilles d'herbe). Pour beaucoup, Walt Whitman et Emily Dickinson sont les deux piliers de la poésie américaine du XIXe siècle. Plus particulièrement, la poésie de Whitman paraît intrinsèquement américaine. Le poète évoque une Amérique ordinaire d'une voix résolument américaine (cf. usage du vers libre). La force de sa poésie semble procéder des émotions vives qu'il suscite grâce à l'intelligence de son verbe. Whitman recourt à la répétition pour susciter un caractère hypnotique dans ses textes, laquelle répétition crée la force de sa poésie, qui inspire plutôt qu'elle informe. Ainsi mieux vaut-il lire sa poésie à haute voix pour en sentir tout le message. Ses qualités poétiques tirent en partie leur ascendance de discours et écrits religieux ou quasi religieux tels que ceux du poète James Weldon Johnson. Les poètes américains du XXe siècle (et maintenant du XXIe siècle) ne peuvent ignorer Whitman en ce sens que celui-ci a fondamentalement défini le langage poétique de l'Amérique démocratique. Walt Whitman a beaucoup influencé les symbolistes français. Il fut traduit par le poète français Jules Laforgue, sous le titre "Feuilles d'herbe". (wikipedia)-
La poésie "O Captain! My Captain! My Captain!" fait partie de "Leaves of Grass" de W.W. On l'entend, partiellement, dans le film "Le cercle des poètes disparus" .
WESTPHAL : Carl Friedrich Otto Westphal (1833, Berlin - 1890 à Kreuzlingen près de Constance) est un neurologue, neuro-anatomiste et psychiatre allemand.
LES VOLUBILIS = Dans le langage des fleurs, le volubilis représente l'amitié dévouée.
Preston Lodge a invité le célébre poéte Walt Withman, convalescent, a séjourné en son Hôtel des Sources où elle devrait également donner un "récital" de ses poésies. Dans un premier temps la ville se montre favorable et enthousiaste à la venue du poète que, pourtant, le Dr Andrew Cook refuse de suivre médicalement, l'adressant au Dr Mike. Brian, venu interviewer W.Withman, en l'absence de Dorothy, se lie d'amitié avec le vieil homme. Celui-ci semble déprimé et Mike lui suggère d'inviter son "âme soeur" à le rejoindre. C'est alors qu'une rumeur se répand dans la ville : le poète serait homosexuel. Chacun va alors faire part de ses réserves, à l'exception de Grace et Sully. La restauratrice est adepte du "tu ne jugeras point" et Sully a été affranchi par la culture indienne où l'homosexualité n'est pas un tabou.
Les "petites" phrases retenues :
Preston = poèmes osés ? Mais l'audace est l'apanage des artistes. C'est un vrai génie.
W.W. = nous sommes de vieux amis, la mort et moi.
Mike à WW = pour la guérison, une attitude positive est essentielle. Vous célébrez la vie de façon si éloquente ! Depuis que je suis mariée je l'apprécie (votre oeuvre) davantage encore.
Loren à Mike = vous appelez ça de la poésie ? C'est dégoûtant !
Brian lit (à hautes voix) un poème = "A pieds, le coeur léger, je m'engage sur la grand route. Je suis bien portant et libre et le monde s'offre à moi. Le long chemin brun me conduira où je voudrai. Je connais maintenant le secret des hommes remarquables. Il suffit de grandir au grand air, de manger et de dormir avec la terre. Camerado, je te donne la main, je te donne mon amour, plus précieux que l'argent. Je me donne à toi, moi qui vaut davantage que le sermon ou la loi. Te donneras-tu à moi ? Prendras-tu la route avec moi ? Resterons-nous côte à côte aussi longtemps que nous vivrons ? "
Sully à Mike = ces poèmes sont le reflet de mon coeur.
W.W. à Brian = aucun parfum n'est plus doux que celui de l'encre fraîche pour le jeune écrivain...///...T'es-tu jamais demandé ce que ça faisait d'être aussi grand (que cet arbre), d'avoir -à la place des orteils- des racines qui s'enfoncent profondément dans le sol, de ployer sous le vent, de sentir la sève courir dans tes veines, d'avoir des nids dans les cheveux ? C'est la seule façon que je connaisse de devenir poète : respirer et entendre, sentir, voir, comme l'arbre, jusqu'à oublier qui je suis et que l'arbre je devienne, qu'il finisse par faire partie de moi.
Andrew à Preston = il est bizarre, anormal, il préfère la compagnie des messieurs... si vous voyez ce que je veux dire.
Jake, lisant à haute voix, devant sa boutique = "je suis partisan de la débauche et de tous ses acteurs et souvent je partage les orgies nocturnes d'hommes jeunes : je danse avec ceux qui dansent et je bois avec ceux qui boivent..." /// J'ai hâte de voir la tête du Dr Mike quand elle lira ce poème !
Mike au Révérend = je voudrais savoir si la lecture de poésie peut avoir lieu ici... (c'est la maison du Seigneur)...c'est aussi un lieu public, ouvert à tous les habitants et il serait dommage de ne pas entendre un aussi grand homme de lettre nous lire ses propres vers.
Grace à RobertE = à la Nouvelle Orléans toutes les familles avaient un oncle ou une tante célibataire. La Bible dit "ne jugez point !"
W.W. à Mike (à la rivière) = vous venez de me surprendre au beau milieu de ma cure de jouvence quotidienne...douce, saine et paisible nudité dans la nature.
Brian à Mike & Sully = Anthony dit que Mr Withman est un pêcheur. Mais ce n'est pas vrai ! Il a une façon d'expliquer les choses à laquelle on n'aurait jamais pensé.
Sully à Mike = les Cheyennes pensent qu'il y a des êtres qui naissent moitié homme et moitié femme, et ils les respectent tout autant.
W.W. à Mike = il y a des choses qui ne peuvent pas être modifiée et nous devons les accepter telles qu'elles sont.
Sully à Mike (qui lit le poème précédemment lu par Brian) = ce sont les mêmes mots qu'avant. C'est le même homme qu'avant. Ce qui a changé c'est la façon dont les gens le regardent.
Andrew à Mike = voici un article publié par le Pr Westphal de Berlin : il suggère que les déviances sexuelles peuvent provenir d'une tare génétique, "ils" ne peuvent absolument pas se contrôler ni maîtriser leurs pulsions, ce n'est pas leur "faute" et il (le Pr Westphal) préconie le placement dans un asile.
W.W. à Mike = ces pauvres spécimens d'humanité : prisonniers de leurs bottes, de leurs boutons serrés, derrière le rempart de la vie "civilisée"...Je suis amoureux... amoureux de la vie en dehors des villes, du ruisseau qui gargouille allégrement, du chêne à l'écorce grise, du cèdre couleur d'émeraude, de ce territoire exhubérant, de cette nature sauvage...de vôtre Colorado !
Sully à Mike = la tristesse n'est pas naturelle. Tu voulais que ton patient aille mieux, alors pourquoi refuses-tu de l'accepter ?
Brian à W.W. = vivez-vous dans le pêché ? /// W.W. = la dernière fois que j'ai ouvert la Bbile, j'ai appris que c'était notre cas à tous.
W.W. à Brian = (que veut dire "tapette" ?) = c'est un mot utilisé comme une arme. Les mots peuvent blesser aussi profondément qu'une baïonnette. Mais les mots ont aussi le pouvoir de guérir. Je suis un chanteur de mots et toi aussi. Il ne tient qu'à nous d'utiliser les mots pour construire et non pour détruire. De murmurer des chants d'amour aux quatre coins de cette merveilleuse terre vierge. De célébrer ce qui est bon, authentiquement libre. Affranchi ? c'est un très joli mot !
"Je chante le corps électrique ; les armées d'hommes et de femmes m'entourent et je les entoure. Je me suis rendu compte qu'être avec ceux que j'aime me suffit. Circuler parmi eux, toucher l'un d'entre eux, passer mon bras un court instant autour du cou de celui-ci ou de celle-là, je ne demande pas de plus grande joie.J'entends l'Amérique chanter. J'entends ses diverses chansons : le charpentier chante la sienne en mesurant sa place, le maàon chante la sienne en se mettant au travail, le cordonnier chante assis sur son banc. Chacun chante ce qui est à lui ou à elle et à personne d'autre. Il y avait un enfant qui, chaque jour, partait à l'aventure et le premier objet sur lequel il posait les yeux, avec étonnement, pitié, amour ou terreur, se confondait avec lui. Et cet objet faisait parti de lui pour la journée ou pendant un moment de la journée ou pendant plusieurs années ou pendant des décennies. Les premiers lilas faisaient parti de l'enfant. L'herbe, les volubilis blancs et rouges, le trèfle blanc et rouge, le chant de la moucherole, l'institutrice qui passait en allant à l'école, les garçons souriants, les garçons querelleurs, les petites filles bien propres aux joues roses, les enfants noirs aux pieds nus... et tous les changements, à la ville ou à la campagne, partout où il allait ... tout cela devint une partie de l'enfant qui partait à l'aventure, tous les jours et, qui, dorénavant va et ira toujours à l'aventure. Tous les jours. "
............................................................
WALT WHITMAN = (31 mai 1819 - 26 mars 1892) poète et humaniste américain, né à Long Island, New York. Son chef-d'œuvre est sans conteste son recueil de poèmes 'Leaves of Grass' (litt. Feuilles d'herbe). Pour beaucoup, Walt Whitman et Emily Dickinson sont les deux piliers de la poésie américaine du XIXe siècle. Plus particulièrement, la poésie de Whitman paraît intrinsèquement américaine. Le poète évoque une Amérique ordinaire d'une voix résolument américaine (cf. usage du vers libre). La force de sa poésie semble procéder des émotions vives qu'il suscite grâce à l'intelligence de son verbe. Whitman recourt à la répétition pour susciter un caractère hypnotique dans ses textes, laquelle répétition crée la force de sa poésie, qui inspire plutôt qu'elle informe. Ainsi mieux vaut-il lire sa poésie à haute voix pour en sentir tout le message. Ses qualités poétiques tirent en partie leur ascendance de discours et écrits religieux ou quasi religieux tels que ceux du poète James Weldon Johnson. Les poètes américains du XXe siècle (et maintenant du XXIe siècle) ne peuvent ignorer Whitman en ce sens que celui-ci a fondamentalement défini le langage poétique de l'Amérique démocratique. Walt Whitman a beaucoup influencé les symbolistes français. Il fut traduit par le poète français Jules Laforgue, sous le titre "Feuilles d'herbe". (wikipedia)-
La poésie "O Captain! My Captain! My Captain!" fait partie de "Leaves of Grass" de W.W. On l'entend, partiellement, dans le film "Le cercle des poètes disparus" .
WESTPHAL : Carl Friedrich Otto Westphal (1833, Berlin - 1890 à Kreuzlingen près de Constance) est un neurologue, neuro-anatomiste et psychiatre allemand.
LES VOLUBILIS = Dans le langage des fleurs, le volubilis représente l'amitié dévouée.