ecrit par Sarah Davidson - autres interprétes = James Sloyan ( Hazen) ; Roger Hewlett (Clyde) ; Brian Donovan (Ralph) ; Robert Craighead (Surgeon)
Admirant le vol d'un faucon dans le ciel, Brian décide de construire une "machine volante", malgré l'inquiètude de Mike. Au même moment, des soldats arrivent à C.S. tenant des indiens prisonniers, le Sergent disant avoir reçu ordre d'Hasen de "rassembler tous les vagabons et de les emmener à Palmer Creek, où Sully devra prendre le "relais" de la surveillance desdits indiens" qu'ils soient Cheyennes, Hutes ou Pauwnee...Sully décide alors de démissionner, bien que Mike tente de l'en dissuader, étant convaincue qu'il est le seul à pouvoir aider correctement ses amis. Il part donc au Campement militaire où se trouve Hasen, à quelques heures de chevauchée de C.S. En oute, il rencontre Loren parti acheter des parcelles de terre, prise sur le territoire Cheyenne après Washita. Les deux hommes vont alors faire un étrange chemin "l'un vers l'autre" ...Pendant que les deux hommes "s'élèvent" dans l'approche de l'autre, Brian s'élève petit à petit dans les airs, passant outre tout ce qui pourrait faire obstacle à son rêve...
Quelques extraits des dialogues et "bons" mots !
Jake = des risques on en court tout le temps : on peut se faire renverser par un chariot en traversant la rue...
Dorothy = c'est peut être son destin... une bonne mère ne peut pas décourager son enfant...
Loren à Sully = tu n'aurais pas préféré que ce soit moi qui ait cette terre, plutôt que ces vauriens ? Sully : je ne vois pas la différence...
Sully à Loren = vous ne voulez pas arrêter de chanter ? ça me fait souffrir...
Loren à Sully = mais pourquoi tu ne te débarasses pas de moi, en me laissant dévaler la colline ? Sully : ne me tentez pas !
Sully à Loren = j'ai le sentiment de toujours perdre les gens que j'aime ; mon père, ma mère, Abigaïl, les Cheyennes...Loren : oh Sully, j'ai horreur de te voir malheureux !
Loren à Sully = qui va s'occuper des indiens (si tu démissionnes) ? Un ami pourrait leur être utile
Loren (qui connaît l'orgueil et la pugnacité de Sully) = tu abandonnes... comme ton père, comme ta mère, laisse-moi tomber, comme (tu laisses tomber) les Cheyennes ...
Brian = ça n'est pas dangereux ! je sauterai au-dessus d'une meule de foin...On doit se sentir si libre de voler...Et traverser un nuage, c'est comme de la fumée ou du coton ? on peut s'asseoir dessus ? j'aimerais tant le savoir...
Le médecin militaire à Loren = vous avez eu de la chance que VOTRE AMI vous ait amené ici !
Loren = les humains ne sont pas faits pour voler ! Sully : peut-être parce qu'ils n'ont pas encore trouver le moyen ...
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REQUISITION ET VENTE DES TERRES INDIENNES: La cour suprême était récemment appelée à statuer sur le cas « Plain Commerce Bank v. Long Family ». Il s’agit d’une affaire complexe mettant en cause une banque « non indienne » impliquée dans la vente d’une propriété située sur la réserve lakota de Cheyenne River(Dakota du Sid). Les Longs, une famille indienne estimant avoir été discriminé par la banque dans la transaction, se sont adressés à la cour tribale de Cheyenne River. La question posée à la Cour Suprême était la suivante : « La cour tribale de Cheyenne River a-t-elle le pouvoir de statuer sur une plainte en discrimination concernant la vente d’une propriété privé situé sur la réserve et dont la Banque (Plain Commerce Bank) se trouve propriétaire ? » Une loi pour voler les terres et casser. la tribu Au cours de son exposé, le président Roberts a fait explicitement référence à la Loi de Lotissement des Terres Tribales de 1887, couramment appelé Loi Dawes, grâce à laquelle de larges portions des réserves indiennes sont passées entre les mains de non-indiens. Une loi qui, selon la Cour, est toujours valide, et prévoyant d’accorder à chaque famille indienne une propriété de 64 hectares afin que les Indiens se mettent à l’ agriculture, s’individualisent et abandonnent leurs liens tribaux. Au moment où ces lotissements ont été faits, la population indienne des Etats-Unis, d’environ 250 000 personnes, était au plus bas. Une fois le partage fait, il est donc resté beaucoup de terres non loties qui, dites « en surplus », ont été vendues par l’Etat fédéral à des colons censés les cultivés et souvent, aussi, à des spéculateurs qui les revendaient avec un bon bénéfice. Avec la loi Dawes, les Indiens ont perdu environ les 2/3 des terres de réserves qui leur avaient été attribuées lors des traités conclu au XIXe siècle. Pourtant, la plupart des tribus ont réussi, malgré les efforts des colonisateurs pour casser leur unité, à maintenir une structure tribale, voire une certaine forme de gouvernement, bien que « l’agent indien », le gestionnaire de la réserve, n’ait été supprimé qu’en 1934. Au nom de la liberté et de l’égalité : Tout au long du XXe siècle, le dépeçage des terres indiennes s’est poursuivi. Tout d’abord, dès 1906, tous les Indiens ont été déclarés «compétent » pour vendre leur propriété. On imagine les pressions qu’on leur a fait subir pour les convaincre de vendre. Si, en 1934, la loi de John Collier dite Loi de Réorganisation Indienne a, non seulement mis fin au lotissement là où il n’était pas encore réalisé, mais a même restitué 160 000 hectares de terres aux Indiens, la Loi de Terminaison de 1954 (Termination Law) a permis d’accélérer à nouveau les spoliations. Dès 1952, le ministère de l’Intérieur a « libéré » toutes les terres indiennes des interdictions de vente qui pesaient sur elles depuis la loi de Réorganisation Indienne, une décision catastrophique, prise évidemment sous le couvert du libéralisme et de l’ égalité entre les citoyens. Des indiens misérables ou naïf ont ainsi vendu leurs propriétés, pressés par des spéculateurs, abusés, souvent menacés, fortement aidés en cela par des agents du BIA (Bureau des Affaires Indiennes) qui les « conseillaient » et dont, en 1955, douze fonctionnaires s’occupaient uniquement de vendre les terres des Sioux à des Blancs…On comprend pourquoi tant de réserves sont parsemées de propriétés « blanches » qui, parfois, couvrent plus de surface que les propriétés « indiennes », privées ou tribale. Bien des Indiens souhaitent qu’à leur mort, leur propriété soit rachetée par la tribu. Rayés de la carte Le cas des Yankton du Dakota du Sud illustre parfaitement le problème. Couvrant à l’origine 175000 hectares, la réserve yankton a perdu 67000 hectares en 1894 par l’application de la loi Dawes. Elle n’a ensuite cessé de perdre des terres par des ventes faites à des propriétaires blancs. En 1976, l’Etat du Dakota du Sud a déclaré que la réserve yankton n’existait plus et l’a retirée des cartes de l’Etat. En 1999, une cour d’appel du Dakota du Sud a retiré de la réserve toutes les propriétés appartenant à des non membres tribaux, la réduisant ainsi à 1/10ème de sa superficie d’origine. Cette décision n’est pas simplement théorique, elle a aussi de graves conséquences pratiques. Actuellement, la tribu yankton se voit refuser le droit de s’opposer, dans les limites de sa propre réserve, à l’installation d’une porcherie industrielle sur un terrain appartenant à un propriétaire non membre tribal (voir p.13). Ceci est en totale contradiction avec la décision prise par la Cour Suprême des Etats-Unis, en 1976, de reconnaître la souveraineté tribale et la relation d’Etat à Etat entre les tribus et l’Etat fédéral. On ne voit pas comment un Etat souverain pourrait cesser d’exercer son autorité sur des propriétés achetées par des étrangers sur son territoire…Si la décision que vient de prendre la Cour Suprême dans l’affaire Long devait se généraliser, cela aurait les plus graves conséquences sur la souveraineté, et parfois l’ existence-même des nations indiennes américaines. Une nouvelle forme de « terminaison ». Monique Hameau, Indian Country Today des 9 et 20 juillet 2008 - (http://www.gitpa.org/Autochtone%20GITPA%20300/gitpa300-16-8etatsunisJUIL08.pdf)
des MACHINES VOLANTES à l'AVIATION = Persuadé qu'un jour, l'homme volerait, Leonardo de Vinci (15 avril 1452-2 mai 1519) va travailler sur l'aile volante s'inspirant de ses observations du vol des oiseaux...L’histoire de l'aviation pourrait symboliquement débuter avec le vol d'Icare, mais il faut attendre le 9 octobre 1890 pour voir le décollage du premier engin plus lourd que l'air après douze décennies de règne du plus léger que l'air. L'histoire de l'aviation peut assez facilement se diviser en sept périodes : * la « science-fiction », l'aérostation, la « préhistoire » et les vols planés : c'est la période qui se termine au début du XXe siècle et au cours de laquelle des hommes imaginent – de manière plus ou moins réaliste – ce que pourrait être une machine volante. À partir de la fin du XVIIIe siècle, cette période voit le début de la conquête de l'air avec le développement de l'aérostation et de nombreuses tentatives de vol plané. * les pionniers du plus lourd que l'air : c'est la période des premiers vols d'engins à moteur capables de décoller par leurs propres moyens. Presque chaque vol est une première ou une tentative de record : un peu plus loin, plus vite, plus haut etc. Les aviateurs sont, le plus souvent, des concepteurs et des aventuriers. * la Première Guerre mondiale : quelques années seulement après le premier vol, cette période voit l'apparition d'une nouvelle arme sur le champ de bataille. On passe brutalement à une production en grande série, certains modèles d'avions étant même construits à plus d'un millier d'exemplaires ; les pilotes deviennent des « professionnels », même si le parfum d'aventure n'a pas totalement disparu. * l'entre deux guerres : la fin de la Première Guerre mondiale met sur le marché un surplus de pilotes et d'appareils qui permettent le lancement du transport aérien commercial et, en premier lieu, celui du courrier. L'aviation se développe et l'on assiste à la création d'une armée de l'air dans nombre de pays. L'aviation militaire pousse les constructeurs à battre de nouveaux records. Les progrès de l'aviation civile sont une retombée des études militaires. * la Seconde guerre mondiale : l'aviation est largement utilisée sur le champ de bataille. On peut considérer cette période comme l'apogée des avions utilisant un moteur à piston et une hélice comme moyen de propulsion. La fin de la guerre voit la naissance du moteur à réaction et du radar. * la seconde moitié du XXe siècle : une fois encore, la fin de la guerre met sur le marché un surplus d'appareils et de pilotes. C'est le début du transport aérien commercial régulier « tout temps » capable de s'affranchir des conditions météorologiques et de pratiquer le vol sans visibilité. L'aéronautique militaire pousse au développement du réacteur et part à la conquête du vol supersonique. Les retombées civiles permettent le développement des premiers avions de ligne quadriréacteurs et le transport aérien s'ouvre à tous, au moins dans les pays développés. * le début du XXIe siècle : c'est le domaine de l'actualité. Le transport aérien commercial s'est tellement développé que certaines zones sont saturées, le développement étant moins lié aux avions eux-mêmes qu'aux progrès en matière de gestion du trafic et des moyens de navigation. Sur le plan militaire, l'avion n'est qu'une des composantes des systèmes d'armes et le rôle du pilote tend à se réduire au profit des systèmes automatiques. Le drone remplacera-t-il un jour l'avion ? Il est encore trop tôt pour l'affirmer mais le pilote militaire, rôle encore emprunt de prestige, est bien loin du chevalier du ciel de la Première Guerre mondiale. (in wikipedia)
Admirant le vol d'un faucon dans le ciel, Brian décide de construire une "machine volante", malgré l'inquiètude de Mike. Au même moment, des soldats arrivent à C.S. tenant des indiens prisonniers, le Sergent disant avoir reçu ordre d'Hasen de "rassembler tous les vagabons et de les emmener à Palmer Creek, où Sully devra prendre le "relais" de la surveillance desdits indiens" qu'ils soient Cheyennes, Hutes ou Pauwnee...Sully décide alors de démissionner, bien que Mike tente de l'en dissuader, étant convaincue qu'il est le seul à pouvoir aider correctement ses amis. Il part donc au Campement militaire où se trouve Hasen, à quelques heures de chevauchée de C.S. En oute, il rencontre Loren parti acheter des parcelles de terre, prise sur le territoire Cheyenne après Washita. Les deux hommes vont alors faire un étrange chemin "l'un vers l'autre" ...Pendant que les deux hommes "s'élèvent" dans l'approche de l'autre, Brian s'élève petit à petit dans les airs, passant outre tout ce qui pourrait faire obstacle à son rêve...
Quelques extraits des dialogues et "bons" mots !
Jake = des risques on en court tout le temps : on peut se faire renverser par un chariot en traversant la rue...
Dorothy = c'est peut être son destin... une bonne mère ne peut pas décourager son enfant...
Loren à Sully = tu n'aurais pas préféré que ce soit moi qui ait cette terre, plutôt que ces vauriens ? Sully : je ne vois pas la différence...
Sully à Loren = vous ne voulez pas arrêter de chanter ? ça me fait souffrir...
Loren à Sully = mais pourquoi tu ne te débarasses pas de moi, en me laissant dévaler la colline ? Sully : ne me tentez pas !
Sully à Loren = j'ai le sentiment de toujours perdre les gens que j'aime ; mon père, ma mère, Abigaïl, les Cheyennes...Loren : oh Sully, j'ai horreur de te voir malheureux !
Loren à Sully = qui va s'occuper des indiens (si tu démissionnes) ? Un ami pourrait leur être utile
Loren (qui connaît l'orgueil et la pugnacité de Sully) = tu abandonnes... comme ton père, comme ta mère, laisse-moi tomber, comme (tu laisses tomber) les Cheyennes ...
Brian = ça n'est pas dangereux ! je sauterai au-dessus d'une meule de foin...On doit se sentir si libre de voler...Et traverser un nuage, c'est comme de la fumée ou du coton ? on peut s'asseoir dessus ? j'aimerais tant le savoir...
Le médecin militaire à Loren = vous avez eu de la chance que VOTRE AMI vous ait amené ici !
Loren = les humains ne sont pas faits pour voler ! Sully : peut-être parce qu'ils n'ont pas encore trouver le moyen ...
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REQUISITION ET VENTE DES TERRES INDIENNES: La cour suprême était récemment appelée à statuer sur le cas « Plain Commerce Bank v. Long Family ». Il s’agit d’une affaire complexe mettant en cause une banque « non indienne » impliquée dans la vente d’une propriété située sur la réserve lakota de Cheyenne River(Dakota du Sid). Les Longs, une famille indienne estimant avoir été discriminé par la banque dans la transaction, se sont adressés à la cour tribale de Cheyenne River. La question posée à la Cour Suprême était la suivante : « La cour tribale de Cheyenne River a-t-elle le pouvoir de statuer sur une plainte en discrimination concernant la vente d’une propriété privé situé sur la réserve et dont la Banque (Plain Commerce Bank) se trouve propriétaire ? » Une loi pour voler les terres et casser. la tribu Au cours de son exposé, le président Roberts a fait explicitement référence à la Loi de Lotissement des Terres Tribales de 1887, couramment appelé Loi Dawes, grâce à laquelle de larges portions des réserves indiennes sont passées entre les mains de non-indiens. Une loi qui, selon la Cour, est toujours valide, et prévoyant d’accorder à chaque famille indienne une propriété de 64 hectares afin que les Indiens se mettent à l’ agriculture, s’individualisent et abandonnent leurs liens tribaux. Au moment où ces lotissements ont été faits, la population indienne des Etats-Unis, d’environ 250 000 personnes, était au plus bas. Une fois le partage fait, il est donc resté beaucoup de terres non loties qui, dites « en surplus », ont été vendues par l’Etat fédéral à des colons censés les cultivés et souvent, aussi, à des spéculateurs qui les revendaient avec un bon bénéfice. Avec la loi Dawes, les Indiens ont perdu environ les 2/3 des terres de réserves qui leur avaient été attribuées lors des traités conclu au XIXe siècle. Pourtant, la plupart des tribus ont réussi, malgré les efforts des colonisateurs pour casser leur unité, à maintenir une structure tribale, voire une certaine forme de gouvernement, bien que « l’agent indien », le gestionnaire de la réserve, n’ait été supprimé qu’en 1934. Au nom de la liberté et de l’égalité : Tout au long du XXe siècle, le dépeçage des terres indiennes s’est poursuivi. Tout d’abord, dès 1906, tous les Indiens ont été déclarés «compétent » pour vendre leur propriété. On imagine les pressions qu’on leur a fait subir pour les convaincre de vendre. Si, en 1934, la loi de John Collier dite Loi de Réorganisation Indienne a, non seulement mis fin au lotissement là où il n’était pas encore réalisé, mais a même restitué 160 000 hectares de terres aux Indiens, la Loi de Terminaison de 1954 (Termination Law) a permis d’accélérer à nouveau les spoliations. Dès 1952, le ministère de l’Intérieur a « libéré » toutes les terres indiennes des interdictions de vente qui pesaient sur elles depuis la loi de Réorganisation Indienne, une décision catastrophique, prise évidemment sous le couvert du libéralisme et de l’ égalité entre les citoyens. Des indiens misérables ou naïf ont ainsi vendu leurs propriétés, pressés par des spéculateurs, abusés, souvent menacés, fortement aidés en cela par des agents du BIA (Bureau des Affaires Indiennes) qui les « conseillaient » et dont, en 1955, douze fonctionnaires s’occupaient uniquement de vendre les terres des Sioux à des Blancs…On comprend pourquoi tant de réserves sont parsemées de propriétés « blanches » qui, parfois, couvrent plus de surface que les propriétés « indiennes », privées ou tribale. Bien des Indiens souhaitent qu’à leur mort, leur propriété soit rachetée par la tribu. Rayés de la carte Le cas des Yankton du Dakota du Sud illustre parfaitement le problème. Couvrant à l’origine 175000 hectares, la réserve yankton a perdu 67000 hectares en 1894 par l’application de la loi Dawes. Elle n’a ensuite cessé de perdre des terres par des ventes faites à des propriétaires blancs. En 1976, l’Etat du Dakota du Sud a déclaré que la réserve yankton n’existait plus et l’a retirée des cartes de l’Etat. En 1999, une cour d’appel du Dakota du Sud a retiré de la réserve toutes les propriétés appartenant à des non membres tribaux, la réduisant ainsi à 1/10ème de sa superficie d’origine. Cette décision n’est pas simplement théorique, elle a aussi de graves conséquences pratiques. Actuellement, la tribu yankton se voit refuser le droit de s’opposer, dans les limites de sa propre réserve, à l’installation d’une porcherie industrielle sur un terrain appartenant à un propriétaire non membre tribal (voir p.13). Ceci est en totale contradiction avec la décision prise par la Cour Suprême des Etats-Unis, en 1976, de reconnaître la souveraineté tribale et la relation d’Etat à Etat entre les tribus et l’Etat fédéral. On ne voit pas comment un Etat souverain pourrait cesser d’exercer son autorité sur des propriétés achetées par des étrangers sur son territoire…Si la décision que vient de prendre la Cour Suprême dans l’affaire Long devait se généraliser, cela aurait les plus graves conséquences sur la souveraineté, et parfois l’ existence-même des nations indiennes américaines. Une nouvelle forme de « terminaison ». Monique Hameau, Indian Country Today des 9 et 20 juillet 2008 - (http://www.gitpa.org/Autochtone%20GITPA%20300/gitpa300-16-8etatsunisJUIL08.pdf)
des MACHINES VOLANTES à l'AVIATION = Persuadé qu'un jour, l'homme volerait, Leonardo de Vinci (15 avril 1452-2 mai 1519) va travailler sur l'aile volante s'inspirant de ses observations du vol des oiseaux...L’histoire de l'aviation pourrait symboliquement débuter avec le vol d'Icare, mais il faut attendre le 9 octobre 1890 pour voir le décollage du premier engin plus lourd que l'air après douze décennies de règne du plus léger que l'air. L'histoire de l'aviation peut assez facilement se diviser en sept périodes : * la « science-fiction », l'aérostation, la « préhistoire » et les vols planés : c'est la période qui se termine au début du XXe siècle et au cours de laquelle des hommes imaginent – de manière plus ou moins réaliste – ce que pourrait être une machine volante. À partir de la fin du XVIIIe siècle, cette période voit le début de la conquête de l'air avec le développement de l'aérostation et de nombreuses tentatives de vol plané. * les pionniers du plus lourd que l'air : c'est la période des premiers vols d'engins à moteur capables de décoller par leurs propres moyens. Presque chaque vol est une première ou une tentative de record : un peu plus loin, plus vite, plus haut etc. Les aviateurs sont, le plus souvent, des concepteurs et des aventuriers. * la Première Guerre mondiale : quelques années seulement après le premier vol, cette période voit l'apparition d'une nouvelle arme sur le champ de bataille. On passe brutalement à une production en grande série, certains modèles d'avions étant même construits à plus d'un millier d'exemplaires ; les pilotes deviennent des « professionnels », même si le parfum d'aventure n'a pas totalement disparu. * l'entre deux guerres : la fin de la Première Guerre mondiale met sur le marché un surplus de pilotes et d'appareils qui permettent le lancement du transport aérien commercial et, en premier lieu, celui du courrier. L'aviation se développe et l'on assiste à la création d'une armée de l'air dans nombre de pays. L'aviation militaire pousse les constructeurs à battre de nouveaux records. Les progrès de l'aviation civile sont une retombée des études militaires. * la Seconde guerre mondiale : l'aviation est largement utilisée sur le champ de bataille. On peut considérer cette période comme l'apogée des avions utilisant un moteur à piston et une hélice comme moyen de propulsion. La fin de la guerre voit la naissance du moteur à réaction et du radar. * la seconde moitié du XXe siècle : une fois encore, la fin de la guerre met sur le marché un surplus d'appareils et de pilotes. C'est le début du transport aérien commercial régulier « tout temps » capable de s'affranchir des conditions météorologiques et de pratiquer le vol sans visibilité. L'aéronautique militaire pousse au développement du réacteur et part à la conquête du vol supersonique. Les retombées civiles permettent le développement des premiers avions de ligne quadriréacteurs et le transport aérien s'ouvre à tous, au moins dans les pays développés. * le début du XXIe siècle : c'est le domaine de l'actualité. Le transport aérien commercial s'est tellement développé que certaines zones sont saturées, le développement étant moins lié aux avions eux-mêmes qu'aux progrès en matière de gestion du trafic et des moyens de navigation. Sur le plan militaire, l'avion n'est qu'une des composantes des systèmes d'armes et le rôle du pilote tend à se réduire au profit des systèmes automatiques. Le drone remplacera-t-il un jour l'avion ? Il est encore trop tôt pour l'affirmer mais le pilote militaire, rôle encore emprunt de prestige, est bien loin du chevalier du ciel de la Première Guerre mondiale. (in wikipedia)
