L'HOMME DE LA LUNE.....

A ce moment , j'etais vraiment tres heureuse pour Myra et Horace, et j'ai presque eu pitié pour Hank qui en fait aime Myra plus qu'il ne le pense.
Je crois que c'est dans cet episode que Grace dit a Hank quelque chose comme "le diable que l'on connait vaut mieux que celui que l'on ne connait pas, or vous Hank vou etes le diable que nous connaissons...."

oui je crois que c'est dans cet épisode
Ce n'est pas mon épisode préféré

Moi non plus ce n'est pas mon prefere mais je trouve qu'il y en a des moins bien quand meme.

C'est bien dans cet épisode que GRACE parle du "diable que nous connaissons tous" ... elle a toujours -à mon sens- des formules incroyables !
Pour moi cet épisode de la série est très "riche" en enseignements divers et variés. Je me permets de vous en proposer quelques uns (extraits de mon blog, ça ne m'a donc demandé AUCUN effort !)

L HOMME DE LA LUNE (a)
MIKE & SULLY
Devant la maison, Mike étend du linge et Sully fait quelques travaux.
Mike = je suis très heureuse pour Horace et Myra. Ils s'aiment tellement, et ils ont attendu si longtemps pour être ensemble !
Sully = Alors il n'y a plus aucun obstacle à leur amour !?
Mike = Si vous aviez vu Horace quand il s'est rendu compte que la bague de fiançailles n'était pas encore arrivée !
Sully = Ils sont déjà fiancés... tout le monde le sait.
Mike = Oui, mais la bague va l'officialiser...
Sully = A quoi bon une bague ? L'essentiel c'est qu'ils s'aiment.
Mike = Mais...c'est important Sully... c'est un symbole.
Sully = l'homme doit travailler chaque jour pour l'élue de son cœur, l'amour se prouve avec des actes.
Mike = oui... vous avez raison...évidemment... Mais lorsqu'il se met à
genoux et lui demande sa main... ça a quelque chose de... magique !
Sully = si c'est de la magie qu'elle veut ...
Mike (rêveuse) = «Elle» veut tout à la fois : «elle» veut un beau
mariage à l'église, avec une belle robe blanche, avec des demoiselles
d'honneur ; «elle» veut aussi couper son gâteau et jeter son bouquet de mariée... toutes les femmes le souhaite !
Sully la regarde en souriant tendrement mais un peu moqueur aussi...il a compris que Mike parlait aussi d'elle-même.
Mike = Quand on pense que Myra n'a jamais été acceptée dans notre église et que demain elle y entrera au bras d'Horace !
Sully s'est approchée d'elle et, prenant tendrement sa main lui dit = "je voudrais que vous y entriez au mien..."
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MIKE & MYRA ; à la clinique où Mike à offert une chambre à Myra :
Mike = Myra...je trouve très gentil que vous vous inquiétiez pour Hank, surtout quand on pense à tout ce qu'il vous a fait subir...ça m'intrigue...
Myra = Hank et moi, ça fait des années qu'on se connaît. Il pense avoir toujours fait ce qui était bien pour moi. Je me souviens de la première fois où il m'a sourit et m'a dit que j'étais belle...c'était la première vois qu'on me disait ça... et je me suis sentie belle ! Il m'a parlé du rêve qu'il avait de venir ici et de recommencer une nouvelle vie. Nous sommes partis ensemble. Je me suis rendue compte, plus tard, que ce n'était pas la vie que je voulais. Mais c'est lui qui m'avait emmenée, et aujourd'hui j'ai enfin trouver ce qui fait mon bonheur. Alors c'est à lui que je le dois....
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MIKE & HANK , au saloon :
Mike = ........J'ai besoin de vous examiner............
Elle s'approche de lui avec son stéthoscope mais il recule.
Hank = il s'agit de bien d'autre chose, Michaéla.
Mike = Hank ... laissez-moi vous aider !
Hank = c'est à cause de vous que je l'ai perdue ... les raisons pour lesquelles elle m'a quitté. Elle était parfaitement heureuse avec moi avant que vous n'arriviez ici, avec vos grandes idées, et que vous lui en emplissiez la tête ! Vous avez tourné Myra contre moi !
Mike = Myra vous a quitté parce qu'elle aime Horace. Et visiblement vous avez du mal à l'accepter.
Hank = qu'est-ce que vous savez de l'amour, Michaéla ? Vous n'avez jamais connu d'homme !
Mike (prenant son poignet) = il faut que je prenne votre pouls.
Hank = Prenez le vôtre ! C'est vous qui êtes morte à l'intérieur. C'est vous qui êtes incapable de vous laisser aller à ressentir des choses, Michaéla !
Mike = ne m'appelez pas Michaéla ! Je ne vous ai jamais donné la permission de le faire et votre façon de le dire me donne des frissons.
Hank = oui...c'est ça...frissonnes un peu... hein !
Mike = Vous êtes certainement l'un des hommes les plus grossiers, les plus égoïstes et insensibles que j'ai jamais rencontré. Vous êtes cynique, mesquin... et parce que vous n'êtes pas heureux le bonheur des autres vous est insupportable! Je ne vous portais déjà pas dans mon cœur mais ce que vous avez fait aujourd'hui... jamais je ne vous le pardonnerai ! Vous avez failli tuer Myra ! Vous auriez pu assassiner un certain nombre d'innocents, y compris mes enfants !! Vous voulez savoir ce que je ressens ? Je vais vous le dire : je pourrais ne jamais vous revoir, ça me serait indifférent.
Hank (applaudissant) = Félicitations ! Je ne vous aurais jamais cru capable de ça !
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MIKE & JAKE - Alors qu'Hank est dans le coma - Mike entre au saloon où des hommes vident les bouteilles d'Hank.
Mike = .....il est possible que Hank ne reviennent pas, mais votre attitude n'en est pas moins déplacée !
Jake = ce qui vous tracasse c'est «les bonnes manières» et pas Hank ! Avouez le, Dr Mike ! Vous vous fichez éperdument de ce qui peut lui arriver !
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MIKE & MYRA - A la clinique -
Myra = ...il y a autre chose. Je me dis parfois qu'il suffirait que vous ayez ENVIE qu'il guérisse. Que vous en ayez envie assez fort pour qu'il le sente.
Mike = Myra... je suis désolée, mais il ne sent rien !
Myra = Peut-être que si...
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MYRA & HORACE, à la clinique :
Myra = je ne peux pas le laisser mourir tout seul. Je m'en voudrais jusqu'à la fin de mes jours si je faisais ça.
Horace = je t'ordonne de sortir de là !
Myra = Si tu décides pour moi de ce que je dois faire, alors tu ne vaux pas mieux que Hank ! Et je refuse de vivre de cette façon. Je n'ai jamais pu être moi-même jusqu'à aujourd'hui. Avec toi c'est possible, mais il y a des décisions que je dois prendre toute seule et celle-ci en fait partie.
Horace = si tu retournes à son chevet, alors tout sera fini entre nous !
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MYRA à l'EGLISE :
A l'office du dimanche, Myra entre dans l'Eglise au moment où le Révérend annonce «ouvrons notre Bible... »
Myra = Ouvrez donc à la page où il est dit que Dieu aime tous ses enfants, qu'ils soient bons ou mauvais... Vous dites : «que celui qui n'a jamais pêché jette la première pierre»... et puis aussi «aimes ton prochain comme toi-même»...ça... c'est ce que vous dites tous. Mais pas ce que vous faites. Hank n'est pas comme ça, ce n'est pas un hypocrite, il dit ce qu'il pense et pense ce qu'il dit. Vous prétendez être ses amis, mais aucun de vous n'est allé le voir. Vous n'avez même pas prié pour lui ! Quand je suis arrivée dans cette ville, j'ai vu le clocher de l'église. Et dimanche dernier quand j'y suis entrée pour la première fois, je me suis sentie grande et tellement fière d'appartenir à cette église. Mais je ne veux pas d'une église où on laisse un homme mourir tout seul pendant qu'on reste assis à lire la Bible !
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MIKE & HORACE, au bureau de poste :
Horace = Dr Mike... vous permettez que je m'entraîne avec vous ?
Mike (gênée) = ... oui... si vous voulez... je ne vois aucune raison de refuser...
Horace, après avoir fermé la porte du bureau de poste = quelle est la meilleure façon de s'y prendre ?
Mike = et bien il me semble que la première chose à faire serait de vous mettre à genoux.
Horace s'agenouille devant Mike et dit = Myra, j'ai passé 30 ans dans la plus grande solitude. Ca ne me gênait pas car je savais que tu existais quelque part. Je ne suis peut-être pas l'homme le plus riche de la ville, ni le plus beau...mais si tu veux bien de moi, alors mon unique but sera de faire ton bonheur et je t'aimerai jusqu'à la fin de mes jours... ».
Mike est très émue et en a les larmes aux yeux.
Horace = tout va bien Dr Mike ? J'ai dit quelque chose qu'il ne fallait pas ?
Mike (en reniflant) = oh non Horace ! Au contraire, vous avez été parfait.
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MIKE & HANK, à la clinique, Mike monte à l'étage et entre dans la chambre où Hank est toujours inconscient. Elle soliloque :
Mike = "j'ai réfléchi à ce que vous avez dit. Vous avez raison : il y a quelque chose de figé en moi. Ce n'est pas que je ressente rien. Au contraire, je ressens de l'amour, de la souffrance, de la passion...toutes ces choses sont là, à l'intérieur de moi et je les sens s'agiter et tourbillonner en moi avec parfois tant de force, que ça me fait peur. Plus encore lorsqu'il s'agit des hommes. Je ne sais pas pourquoi je redoute autant de montrer ce que je ressens. J'imagine que je crains d'avoir l'air ridicule ou faible. J'ai peut-être peur qu'on ne m'entende pas ou pire encore : qu'on m'entende et qu'on ne réponde pas à mes sentiments comme je l'attendais. Vous, vous n'avez pas peur de ça. Vous savez exprimer ce qui est en vous au risque de paraître stupide, même si vos sentiments ne sont pas partagés. Comme j'aimerais avoir votre courage... Hank !" - Elle se dirige vers la porte et s'apprête à sortir, lorsqu'elle entend Hank qui appelle :
- Michaéla... Michaéla ?
Mike vient vers lui = Hank !
Elle s'approche et prend la main de Hank dans la sienne. Ils échangent un regard amical.

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L'HOMME DE LA LUNE (b)
Brian = Un jour ... les hommes iront sur la lune . C'est dans le livre que Grand-Mère m'a envoyé. Ce sont des hommes qui habitent à Baltimore. Ils fabriquent des canons pour la guerre et puis un jour ils se réunissent et ils font un très très très gros canon, avec un très très gros boulet qu'ils creusent pour en faire une sorte de coquille. Ensuite, ils mettent trois hommes dedans et ils le tirent avec tellement de poudre à canon qu'il arrive jusque dans la lune.......ils tirent depuis une plage de Floride, comme ça ils reviendront tranquillement dans l'océan.
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Mike = c'est une œuvre de fiction. Un roman qu'un écrivain a imaginé...
Brian = et alors ? Ça peut arriver ! Hein, Sully ?
Sully = ça paraît impossible.
Brian = ça paraît impossible, jusqu'à ce que ça arrive ! Et à ce moment là, les gens trouvent que c'est normal. Et elle n'a pas le droit de dire que son frère est bête.

BRIAN lit "DE LA TERRE A LA LUNE : Trajet direct en 97 heures 20 minutes" un roman d'anticipation de J.Verne paru en 1865. Il forme la première partie d'un diptyque, qui se clôt avec "Autour de la Lune" (J. VERNE = (1828- 1905)
LA REALITE sur "les hommes de Baltimore" - Après la fin de la Guerre de Sécession, le Gun Club de Baltimore et son Président, Barbicane, lancent le projet (à 1ère vue insensé) de projeter un boulet de canon sur la Lune. Le Gun Club s'organise et lance une collecte de fonds en direction de toute la planète. L'argent récolté, le projet prend forme et un immense canon, le Colombiad, voit le jour. La volonté du club de mener l'expérience sur le territoire américain et les contraintes physiques dicteront le choix de la Floride comme lieu de lancement. On y installe donc le canon. Le Gun Club reçoit alors un télégramme du Français Michel Ardan, qui propose de fabriquer un projectile creux dans lequel il pourrait se loger pour aller sur la lune. Après vérification, le Gun Club suspend la fabrication du projectile. Arrivé aux États-Unis, Ardan convainc l'opinion publique de la possibilité de son idée. Seul Nicholl, adversaire et rival de Barbicane, s'y oppose, émettant d'importantes objections scientifiques. Ardan résout le conflit en persuadant les deux hommes d'entreprendre avec lui ce voyage vers la lune. Le tir est un succès. À terre, après l'enthousiasme vient l'inquiétude, car il est impossible de suivre le projectile à cause des nuages. Au bout de quelques jours, celui-ci est finalement découvert en orbite autour de la Lune. Selon un procédé cher au roman-feuilleton, le dernier chapitre se termine donc sur une incertitude qui appelle une suite : ce sera "Autour de la lune".
(http://fr.wikipedia.org/wiki)

Béatrice a écrit:

C'est SUPER, ils sont tous très beaux tout endimanchés !!!!
Merci Béatrice pour ces magnifiques captures.